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Papillons et martin huppé

Profitant d’une démarche à effectuer à Taïpei, je suis allé traîner mes basques et mon appareil-photo au zoo une fois de plus. Je préférerais photographier des bestioles dans leur milieu, mais je n’en ai pas toujours le loisir. Ceci dit, techniquement, ce n’est pas forcément plus facile. Certes les animaux sont plus accessibles, mais ils ne se laissent pas photographier pour autant.

En fait, j’étais passé une fois précédente dans une sorte de pavillon réservé aux papillons, mais je n’avais pas emporté l’appareil. Je voulais revenir réparer cette erreur. J’ai fait beaucoup de tentatives, mais quand on devient exigeant, il ne reste plus grand-chose d’exploitable.

Voici donc les quelques photos correctes que j’ai pu obtenir.

Le premier appartient probablement au genre Tirumala, aussi appelé Blue Tiger par les anglophones :

Les suivantes sont des Idea leuconoe, ou grand planeur :

Idea leuconoe
Idea leuconoe

La photo suivante est ratée, mais son rendu est tout de même intéressant. Le résultat fait penser à une danse :

Idea leuconoe

Les deux suivantes montrent des Kallima inachus, probablement des Kallima inachus formosana, la feuille morte de Taïwan. Lorsque leurs ailes sont fermées, ils ressemblent à s’y méprendre à une feuille morte :

Kallima inachus

Mais ils révèlent des couleurs éclatantes lorsqu’ils sont ouverts :

Kallima inachus

Après ce passage chez les papillons, il me restait un peu de temps avant la fermeture du zoo. À tout hasard, je suis allé du côté des volières. Je n’ai pas été déçu. J’ai ainsi fait la rencontre d’un martin huppé. Le voici posant fièrement sur son petit panneau explicatif :

En fait de rencontre, l’animal n’était pas du tout farouche est semblait même apprécier la compagnie des humains. C’est ainsi que j’ai pu le photographier de près :

Acridotheres cristatellus formosanus

Sa curiosité le poussait même à se poser sur les visiteurs. Il a d’ailleurs passé pas mal de temps sur moi, sautant sur mon bras alors que je tentais de prendre une photo d’un autre oiseau qui passait par là.

Kyoto 2018

C’est la deuxième fois que j’ai l’occasion de visiter Kyoto. Les photos de la première fois paraîtront un jour. Nous avons commencé par le pavillon d’argent. Si le bâtiment lui-même ne présente pas d’intérêt particulier, les jardins sont en revanche magnifiques.

Tout est soigné, jusque dans les détails qui sont eux-mêmes des paysages.

Vue plus générale des lieux avec le pavillon.

Vu plus tard, au hasard des rues.

La visite au Kiyomizu-dera sera quelque peu décevante, l’édifice étant en réfection. Voici une vue de fontaines d’eau, apparemment très courues. Tout le monde attend pour en boire.

Là, je ne sais pas ce que c’est. Peut-être des hommages aux dieux ou aux ancêtres… Dans la pénombre, cela peut être un peu impressionnant.

Ici, un origami a été installé. Par jeu ? Ou cela a-t-il une signification plus sérieuse ?

Le Ryôzen Kannon est un temple dans une statue. Je ferai prochainement un article pour ce lieu afin de montrer les différentes statuettes contenues dans la grande.

Près du Kodaiji, un petit bâtiment expose des peintures murales. Là encore, ces peintures méritent leur propre article. Quelques objets ont retenu mon attention.

Le panneau suivant montre des scènes de la vie de Bouddha.

Le Kodaiji proprement dit est un parc aménagé comportant divers lieux de méditation dont un salon de thé, la première photo, et une bambouseraie.

Le dernier jour sera d’abord consacré au Nijo-jo, le palais impérial, qui se situe en pleine ville.

L’imposante entrée dans la muraille d’enceinte. Déjà, les dorures sont présentes.

La porte Kara-mon, l’entrée de l’enceinte intérieure. Évidemment conçue pour impressionner le visiteur, on ne peut que s’y arrêter tant les détails foisonnent.

Le palais proprement dit.

Le panneau que l’on devine sous l’avancée du toit est reproduit ci-dessous :

L’intérieur du palais est décoré de nombreuses peintures murales qu’il était malheureusement interdit de photographier.

Les couloirs émettent des sortes de cris d’oiseaux au passage des visiteurs. Il est parfois dit que cela servait à signaler la présence d’un intrus. Il semble qu’en réalité, il s’agissait seulement d’un raffinement esthétique.

Quelques autres vues des bâtiments et du parc du Nijo-jo.

Non loin du Nijo-jo, se trouve le marché de Nishiki auquel on peut se rendre à pied pour peu qu’on soit bon marcheur.

Tout le marché est couvert et organisé le long d’une seule ruelle. C’est constamment bondé.

À l’extrémité du marché, un petit temple. Rien de bien nouveau, mais un petit dragon m’a bien plu.

Il manque des photos, mais elles feront l’objet de prochains articles. en outre, il faut que je rattrape les photos de l’année précédente, la visite de Kyoto en 2017. Je ferai de mon mieux pour ne pas trop tarder.

Abstraction

Abstraction

Cette photo a été légèrement remaniée. D’une part pour nettoyer les traces sales laissées par la vitre de la fenêtre à travers laquelle j’ai pris cette photo, puis une petite modification pour perdre le lecteur.

Tout ce que je peux dire, c’est que cette photo a été prise d’une scène tout-à-fait naturelle. Il n’est pas compliqué de comprendre ce que c’est, mais si on ne met pas le doigt dessus, on peut chercher longtemps…

Elle n’est pas récente, prise en 2015 sur le trajet vers Lutao, j’ai hésité à la mettre en ligne, ne sachant pas trop si cela en valait la peine. Cependant, en revoyant régulièrement cette photo, je n’ai pu m’empêcher de la trouver fascinante, comme si ce n’était pas moi qui l’avais prise.