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Les garrulaxes de Daxue Shan (大雪山)

Sur la montagne Dàxuě à Taïwan, vers 2500 mètres d’altitude, on peut rencontrer des Garrulax morrisonianus, des oiseaux fort sympathiques.

sc_DT__MG_9293 - Garrulax morrisonianus
Garrulax morrisonianus

Ils évoluent au sol et volent très peu pour autant que j’aie pu en juger. Ils courent vite et sautent encore plus vivement. De la taille d’un merle, ces passereaux vivent en groupe et communiquent entre eux par de petits cris variés et très discrets. Lorsqu’ils sont réfugiés dans un buisson suite à une alerte, il n’est pas besoin de se tenir tranquille très longtemps pour entendre bientôt celui-ci bruisser de multiples cris très doux avant de les voir sortir à nouveau.

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Ils approchent facilement les humains et il est assez facile de les attirer avec un peu de nourriture ou de leur donner à manger directement à la main.

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Ils ont l’air rondouillards à première vue, mais ils cachent en réalité de longues pattes qui leur confèrent leur agilité au sol.

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Et une fois la nourriture saisie, ils reprennent leurs distances non en s’envolant, mais en sautant. On voit bien ici qu’il n’ouvre pas les ailes.

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Celui-ci a réussi à saisir entièrement un gros morceau de nourriture mal tenu, il s’enfuit prestement avec son butin.

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Ils tendent à rester dans l’ombre, mais là encore, un peu de nourriture peut les convaincre de se montrer au soleil.

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Réception après un saut.

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Tant qu’à faire du flou, en voici une, ratée dans la mesure où ce n’était pas le résultat espéré, mais assez jolie finalement.

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Bestioles du nouvel an

À l’occasion du nouvel an chinois, je me suis retrouvé à traîner dans la campagne non loin de Taïchung. Même si l’humain est présent quasiment partout sur l’île de Taïwan, les animaux parviennent à garder leur place, pour le moment.

Je suis tombé sur un massif de fleurs au bord d’une route avec de nombreuses abeilles très actives. J’y suis passé deux fois. Mon premier passage eu lieu peu de temps avant le coucher du soleil. Les fleurs étaient déjà en train de se fermer.

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Le lendemain, je suis passé par grand soleil. Les fleurs grandes ouvertes étaient bien plus accessibles. La lumière m’a aussi permis de monter en vitesse et de prendre quelques photos inattendues.

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Dans le même massif de fleurs, une casside :

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Un syrphe, une mouche inoffensive qui imite plus dangereux qu’elle :

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Une fourmi dont je ne connais pas la famille précise. Elle ne ressemble pas tout-à-fait aux fourmis européennes. On peut distinguer des épines sur le thorax.

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Un peu plus loin, voici un animal très discret au moindre bruit signalant un intrus, mais qui fait lui-même un énorme boucan dès qu’il se croit seul : le scinque à queue bleue. Cette photo n’est pas très réussie, mais je ne désespère pas de faire mieux à une autre occasion. Celui-ci est passé juste devant mes pieds, mais il m’a été très difficile d’approcher l’appareil très lentement et de soigner la prise de vue.

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Exactement au même endroit, mais au retour, je suis tombé sur un autre spécimen, peut-être un japalura de Swinhoe.

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Pour finir, une petite araignée étrange qui est capable de faire vibrer sa toile quand on la dérange. On suppose que la vibration très rapide qu’elle provoque en cas de menace la rend pratiquement invisible pour un éventuel prédateur.

Cyclosa mulmeinensis
Cyclosa mulmeinensis

Empilement

Cette photo a été prise dans le voisinage. Elle fait partie de ces scènes ou détails qu’on ne remarque jamais ou peu. Le noir et blanc s’impose ici par la quasi absence de couleurs de la scène originale. À part un recadrage et quelques retouches de contraste, elle n’a pas nécessité beaucoup de travail. Le point crucial étant surtout d’éviter de trop forts contrastes pour ne pas détruire la matière.

En effet, cette scène m’a permis de prendre conscience des textures. Celle-ci n’a pratiquement aucun aplat lisse, tout est détaillé, granuleux, rugueux, crevassé, torturé. Voici quelques détails de cette photo pour mieux s’en rendre compte :

IMG_2535_v6-det1 IMG_2535_v6-det2 IMG_2535_v6-det3J’ai bien conscience que le rendu des textures pourrait être meilleur. Éduquer le regard est le leitmotiv de tout aspirant à la photographie et il faut faire suivre la technique. Depuis cette vision, je travaille tant bien que mal à capturer ces textures. J’en reparlerai certainement…