Sur la montagne Dàxuě à Taïwan, vers 2500 mètres d’altitude, on peut rencontrer des Garrulax morrisonianus, des oiseaux fort sympathiques.
Ils évoluent au sol et volent très peu pour autant que j’aie pu en juger. Ils courent vite et sautent encore plus vivement. De la taille d’un merle, ces passereaux vivent en groupe et communiquent entre eux par de petits cris variés et très discrets. Lorsqu’ils sont réfugiés dans un buisson suite à une alerte, il n’est pas besoin de se tenir tranquille très longtemps pour entendre bientôt celui-ci bruisser de multiples cris très doux avant de les voir sortir à nouveau.
Ils approchent facilement les humains et il est assez facile de les attirer avec un peu de nourriture ou de leur donner à manger directement à la main.
Ils ont l’air rondouillards à première vue, mais ils cachent en réalité de longues pattes qui leur confèrent leur agilité au sol.
Et une fois la nourriture saisie, ils reprennent leurs distances non en s’envolant, mais en sautant. On voit bien ici qu’il n’ouvre pas les ailes.
Celui-ci a réussi à saisir entièrement un gros morceau de nourriture mal tenu, il s’enfuit prestement avec son butin.
Ils tendent à rester dans l’ombre, mais là encore, un peu de nourriture peut les convaincre de se montrer au soleil.
Réception après un saut.
Tant qu’à faire du flou, en voici une, ratée dans la mesure où ce n’était pas le résultat espéré, mais assez jolie finalement.