Deuxième session photographique avec les patineurs, les mêmes pour la plupart. Comme je l’expliquais dans l’article de la première session, la difficulté est de renouveler la mise en scène, la composition, le cadrage, etc, afin d’éviter la répétitivité d’un tel exercice.
J’ai d’abord tenté d’améliorer simplement la qualité des prises de vue en variant les sujets et en réglant de manière plus adaptée le fonctionnement de l’autofocus qui n’était pas optimal la première fois.
Les premières prises ne sont malheureusement pas originales, mais plutôt satisfaisantes si l’on considère mon niveau technique.
J’aime celle-ci pour son côté bordélique mais pas désagréable. L’uniformité des tenues compense l’absence de composition.
Il n’y a pas d’âge pour commencer.
En plein exercice, très concentré.
Je trouve ces deux profils vraiment touchants, on les croirait directement sortis d’un film d’Hayao Miyazaki.
Patinage synchronisé ?
Aujourd’hui, on va voir le planter de bâton !
Une débutante rattrapée par deux meutes de patineurs au taquet.
Tout le malheur du monde sur les épaules… Non, il ne va pas se suicider. C’est juste une période de repos.
Mais soyons sérieux. Voici une série intéressante mettant en évidence une faible profondeur de champ. L’effet de relief est parfois impressionnant. Il faudra que je travaille davantage cette technique à laquelle on ne pense pas toujours en photo sportive. La mise en valeur du sujet est vraiment flagrante.
En passant, on peut être charpenté comme un char d’assaut et avoir le style. Ne faites pas attention aux patins roses. À Taïwan, le rose n’est pas indéfectiblement lié à la gent féminine.
Mon problème ici est l’angle de prise de vue : posté au bord de la piste, dans le virage, suffisamment haut au-dessus de la barrière. Les photos ont toutes cette tête.
Ce n’est pas mauvais, mais ça manque un peu d’énergie. J’ai donc décidé de descendre sur la piste, toujours dans le virage et de me coucher pour obtenir un point de vue aussi bas que possible. Le virage étant relevé, il ne m’a pas été possible d’être en contre-plongée, mais c’est mieux que rien. L’effet sur l’action est tout de même sensible. Les scènes gagnent vraiment en vitesse et en énergie.
On voit que ça s’énerve. C’est visible aussi sur les photos solos.
Cette photo est exceptionnelle car, sur les centaines que j’aie pu prendre, ce gars-là ne sourit jamais. Il faut croire que c’est en me voyant vautré par terre qu’il a consenti à sourire.
Celle-ci n’a bien sûr pas été prise par bibi. C’est juste pour vous donner une idée de la situation. La prochaine fois, j’essaierai peut-être de me coller aussi près que possible de la sortie du virage pour bénéficier d’un point de vue plus bas. Par contre, c’est aussi là que les patineurs rejoignent l’extérieur de la piste, c’est donc plus dangereux. Nous verrons bien…
À plus…